Yorick Vande Velde : « Les entraîneurs internationaux se tendent la main »
Le fair-play au plus haut niveau : est-ce vraiment une évidence ? Nous avons posé la question à Yorick Vande Velde, entraîneur de la Topsportschool Vilvoorde et des Young Tigers U18. Cet été encore, il était présent au Championnat du monde U19 et, dans les prochaines semaines, il entamera la préparation du tournoi de qualification européen avec la sélection U18.
« Tout dépend évidemment de ce que l’on entend par fair-play », explique Vande Velde. « Au plus haut niveau, on ne va pas spontanément voir l’arbitre pour dire que l’on a touché le ballon ou que l’on a soi-même commis une faute au filet. Mais cela ne signifie pas que le fair-play est absent. Entre entraîneurs, on observe au contraire beaucoup d’honnêteté : chacun coach avec intensité, de manière stratégique et passionnée, mais toujours dans le respect. »
Dans les compétitions internationales, tant chez les seniors que chez les jeunes, on retrouve souvent les mêmes entraîneurs au bord du terrain. Une situation qui crée une dynamique particulière selon Vande Velde. « Nous travaillons tous à la formation de talents à haut potentiel, avec l’espoir de les voir un jour rejoindre l’équipe nationale senior. Cela engendre naturellement du respect mutuel. Lors des tournois, il arrive que des entraîneurs échangent des informations ou des conseils. De cette manière, nous nous aidons les uns les autres et, surtout, nous faisons progresser les jeunes. À mes yeux, c’est aussi une forme de fair-play : se renforcer mutuellement dans un esprit collégial. »